Une offre de transports en commun qui n’atteint pas les standards internationaux — en fréquence, amplitude, robustesse et maillage — peut-elle devenir un véritable frein au développement économique ?
A l’occasion de son colloque du 2 octobre 2025 sur le thème de l’attractivité régionale, la Conférence des grandes écoles de la région Provence Alpes Côte d’Azur a réuni une vingtaine d’étudiants issus de ses établissements membres.
Leur mission : réfléchir aux conclusions du rapport de l’Institut Montaigne, « Les jeunes et le travail : aspirations et désillusions des 16-30 ans » (avril 2025) et interroger la notion d’attractivité du territoire régional.
Devant les dirigeants d’établissements et les acteurs locaux, ces jeunes ont placé la question des transports au cœur de leurs réflexions :
- manque d’offres de transports collectifs,
- embouteillages récurrents,
- coût et rigidité des mobilités quotidiennes.
Ils appellent à une refonte des infrastructures et à une meilleure articulation entre temps de travail et déplacements — en s’appuyant sur le télétravail et la flexibilité horaire — pour alléger les flux et améliorer la qualité de vie.
Un signal clair : sans politiques de mobilité ambitieuses, difficile d’attirer et de retenir les talents.

